jeudi 15 octobre 2009

La Pénombre des Âmes






Avec notre passé pour guide
On se devrait d'être lucide,
Mais combien pèse la raison
Devant le feu de la passion ?

La mort, le sexe et la tendresse
Semblent s'unir dans la détresse.
Il n'y a pas d'amour heureux
Dans un monde aussi ténébreux,

Si rigide et matérialiste !
Et l'âme spiritualiste
Est condamnée sans sommation
A l'enfer et la damnation.

Amoureux fous, amants charnels,
Nous revivons dans l'éternel.
Ce qui nous sublime, dès lors,
Ce n'est pas l'amour, mais la mort...


PatriciaM© 00038155

5 commentaires:

  1. Peut-être, s'il n'est une place pour le rêve, dans le monde où tu vis, s'il n'est un lieu où grandir à s'épanouir, s'il n'est un temps où poser son coeur et ses tendres abandons, peut-être... Peut-être alors n'est-ce pas la vie qu'il faut fuir, mais le lieu où elle s'est égarée...
    Au-delà, après, qui sait ? Peut-être rien, que du froid, du vide et de l'oubli... Jamais on ne lâcherait mieux la proie pour l'ombre. Vivre. Aimer vivre. Contre le désaveu du temps et des revers, contre la blessure des traces effacées, des amours endormies, des regrets tatoués à la peau. Contre le triste bon sens, qui sait toujours mieux, et ne murmure que défaite. Contre soi, s'il le faut. Vivre. Aimer vivre.
    Parce que c'est ici que ça se joue, hic et nunc. Ailleurs, ce n'est qu'un pari, une mise au hasard, et peut-être pour rien.
    Mes bises matinales, l'Oiseau Bleu, au bout de tes ailes.

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  2. Sombre pénombre ! Un p'tit coup de Rostand, ou de Keller p't'être bin ?
    Sombre pénombre ? Peut-être que c'est parce qu'il n'y a de grand amour que dans la pénombre d'un grand rêve, ou qu'on a peur de garder son visage dans le soleil, pour ne jamais voir l'ombre ?
    Ouep, sombre pénombre ...

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  3. J'adore ton blog, avec les textes.. Ca parle avec les sentiments. :) Comme je les aime.

    http://AnaisxGore.skyrock.com , si ça t'interresse.

    Bisous et bonne continuation.

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  4. L'éternel combat : raison et passion ... Jamais de vainqueur n'est-ce pas ?
    J'aime le mot pénombre : ni lumière ni obscurité. Et cet état indécis, comme un pont entre deux rives.
    Très beau blog découvert tout récemment, et avec plaisir. Cordiales pensées.
    Lucas

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  5. C'est magnifique ce que tu as écris. Bise

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