samedi 13 janvier 2007

Coup de Blues




Réveil anxieux dans l’aube blême,
Mon cœur fou heurte en vain ma raison,
Tout me semble amer et dérisoire
Ce temps passé à courir en vain…

Matin chagrin…

Envie de rien, moments assassins,
C’est quoi la vie, sombre bourbier,
Dites-le moi si vous le savez…
Le ciel est gris, mon cœur aussi…

Journée folie…

Allons, ne gémis pas mon âme,
Prête-moi ton appui, aide-moi,
J’ai un coup de blues, tu me connais,
Juste un coup de blues, ça va passer…

Noires pensées…

Surgies des méandres de la nuit
Pour laisser au jour nouveau ce goût
Aigre-doux d’une mélancolie
Qui m’accompagne bien trop souvent…

Sombre moment…

Ce temps qui passe, je ne peux plus
Regarder en face l’avenir…
Ne plus penser, ne plus rien voir
Rêver, pleurer, oublier, dormir…

Ou bien mourir…

*

PatriciaM© 00038155

***

L’âme est un don de Dieu,
Qui fuit toute analyse,
Qui anime les corps
Et les immortalise.

16 commentaires:

  1. C'est quoi la vie ? ...

    ... La vie commence là où commence le regard ...

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  2. et la vie ça commence avec vous... Je viens de chez agathe où vous êtes en lien et je ne regrette pas. C'est poignant ! Histoire vécue ?

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  3. Le ciel est gris, mon coeur aussi...
    Image aigre douce : le gris n'est-il pas un subtil mélange de ces deux extrèmes que sont le noir et le blanc ? L'un, le néant ; l'autre la lumière, l'oubli ou la vie peut-être. Que d'intensité dans ces vers.
    Heureux passage chez Agathe qui m'amène ici !

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  4. Coup de blues qu'on prend en pleine figure. Comment rester indifférent ?
    Oui, Dune la vie commence là où commence le regard, mais que faire quand celui-ci s'est perdu dans le labyrinthe de la mélancolie ?

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  5. Parcourir du regard ce labyrinthe qui met notre conscience à distance face aux désenchantements du monde ne relève-t'il pas du merveilleux, où la fatigue entre dans l'âme, nous empêchant de redescendre pour retrouver notre défaite : le quotidien ?

    Alors la mélancolie ... N'est-ce pas le bonheur d'être triste ?

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  6. Qui es-tu Dune ? Tes mots sont comme des oiseaux sauvages qu'on ne rattrape plus une fois lachés. Tu mets le ciel à portée de nos mains, nous qui sommes les veilleurs de l'aube blême...
    Ce texte superbe, si grave, si lourd, gagne à t'avoir rencontré et il me semble que je l'accepte mieux après t'avoir lu.

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  7. C'est sombre et si familier pourtant. Comme je m'y retrouve dans ces moments assassins, entre chagrin et folie.
    Il y a pourtant une lueur quelque part non ? On dirait que seul, Dune, dans vos commentaires a su garder sa lucidité et voir le merveilleux entre vos mots. Amitiés

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  8. Après avoir lu vos poèmes, je m'arrête sur celui-ci. Comme c'est fort cette journée blues comme on voudrait ne jamais en connaître ! Votre écriture est faite pour cueillir l'émotion au plus profond de l'âme. Amitiés

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  9. ... Mon cœur fou heurte en vain ma raison...
    Combien de fois a-t-on ressenti ça les jours de blues et a-t-on passé une journée épouvantable avec le sentiment d'être un oiseau prisonnier dans une cage trop petite ?
    Vous êtes une magicienne des mots et vous savez nous emmener loin à l'intérieur de nous-mêmes.

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  10. Mes coups de blues ? De tous petits riens quand je lis votre poème.
    "Ne plus penser, ne plus rien voir
    "Rêver, pleurer, oublier, dormir…
    "Ou bien mourir…
    Un final assassin ! Meilleures pensées. Gallia

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  11. Un petit coup de blues, passager... Des matins chagrins, des petits bonheurs à prendre aussi. La vie y'a qu'à se laisser porter parfois. Merci pour ton aide, j'ai enfin réussi à faire ma page de présentation. Amitiés. Cathe

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  12. Ah, rien de mieux qu'un bon petit coup de blues pour vous revigorer...J'avais besoin de ça, aujourd'hui ! (même si pour toi, cela doit faire longtemps qu'il est passé, celui-là... Paraît qu'on boit des bulles, en ce moment ?)
    Bises et merci d'être passée voir ma nouvelle "maison", et à très bientôt ici ou ailleurs !
    Tanie.

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  13. Bizarre comme on passe à côté des choses longtemps, des fois... J'aurais pu passer par ici depuis un bout déjà, j'avais d'autres trucs en tête, je suivais d'autres pistes...
    Là, je viens, me pose un moment, lis ton coup de blues... Une drôle d'impression, rassurante un peu : quelqu'un qui exprime si bien ce qu'on ressent, ça nous fait toujours un peu ça, non ?

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  14. Ouh la la... Et moi qui repasse ici pour...je ne sais plus quoi, vous relire sans doute...j'aime revenir sur les mots que vous me laissez.
    Mais je m'aperçois que je n'ai rien répondu à personne et j'en suis vraiment confuse car vos mots sont l'écho, le reflet de ce que les miens ont laissé en vous.
    Alors, Dune, Lucas, Melissa, François, anne-Laure, Ninon, Lucinda, Galatée, Gallia, Cathe, Tanie et Bifane...un grand merci à vous si jamais vous repassez par ici...!
    Amitiés :)

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  15. Ah... les réponses...
    Le texte d'abord, qui pourrait se suffire à lui-même, mais qui n'est pas là, il est vrai, pour ça... Le cadeau de l'auteur, qui nous l'offre à découvrir, c'est un si beau geste qu'il mérite bien quelques mots.
    Quelques mots, les commentaires, les réponses du lecteur à l'auteur, les témoignages de ces ressentis, qui s'accordent ou se contredisent, qui vivent...
    Cela pourrait-il suffire, cette fois ? Il semble que cela suffise pour quelques uns, en tout cas. Mais pour d'autres, la moindre des choses est une réponse à la réponse, ou une réponse au commentaire, voire un commentaire à la réponse. C'est une politesse, une amabilité, les fruits se multipliant d'un échange plus riche.
    Or donc, on répond. Réponses aux réponses.
    Fort bien ! C'est plein de vie, il n'est qu'à s'en réjouir ! Mais quoi ? S'arrêterait-on en si bon chemin ? N'y aurait-il pas là un manquement à la plus élémentaire courtoisie ? Ne pourrait-on pas répondre à cette réponse aux réponses. Ou du moins commenter le commentaire aux commentaires ? Ou la réponse au commentaire de la réponse ? Ou encore le commentaire à la réponse du commentaire ?
    Oh certes, on risque fort de s'éloigner du sujet, mais quoi ! on y reviendra bien s'il le faut. En attendant, mais répondons ! Cette réponse d'ailleurs ne fait que répondre à l'inquiétude contenue de la réponse à la réponse, à laquelle répondre n'est donc qu'un geste amical, pour rassurer ces inquiétudes qui n'ont pas lieu d'être.
    Au besoin, et sans qu'il y ait aucune obligation à cela, tu pourras me répondre, ou commenter ma réponse à ton commentaire sur nos réponses, ou répondre au commentaire de ta réponse à nos commentaires, enfin... Surtout, ne t'y sens obligée en rien, ce serait ridicule !
    Amicalement à toi ! ;o)

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  16. Pas de smilies, dommage, je suis "mdr" comme on dit mais je n'en atttendais pas moins de toi, voilà pourquoi je viens commenter ta réponse à mon commentaire aux réponses que j'ai reçues pour ce coup de blues qui fait couler pas mal d'encre. Et je ne me sens pas obligée, rassure-toi ! Le discours avec toi est un réel plaisir et tout cela oui, est vraiment plein de vie !

    Amitiés, bizzz pour toi :)

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