Le vent poursuit les nuages
Dans le ciel encor’ si bleu.
L'été s'en va, sans orage,
Laissant la nature en feu.
Mélancolie de l'automne,
Dont la bise mugissante,
Depuis toujours nous étonne
Dans la blondeur triomphante
Des derniers feux du soleil.
Un été s'en va, laissant
Des souvenirs sans pareils,
L'âme et le coeur languissants
A ceux qui craignent la nuit
Et les rigueurs de l'hiver.
A ceux aussi dont la vie
Ne se nourrit que d'hiers.
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©Patricia M.
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Les feuilles mortes se ramassent à la pelle ... Les souvenirs et ...
RépondreSupprimerL'automne, ma saison préférée ! celle des couleurs, des premiers frissons, des feux de cheminée qui se préparent... Celle aussi des retours dans le passé, au goût de nostalgie et aux odeurs de feuilles mortes... Quelle excellente inspiration vous avez eue d'avoir choisi cette chanson pour raviver tous les mots doux de votre poème. Je vous embrasse. Marie Anne
RépondreSupprimerGalaxie, soleil d'automne ... j'aime bien vous imaginer comme ça. Et oui, que cette chanson colle à vos vers ! Ces feuilles mortes dont vous ne parlez pas manquaient à votre automne. Comment faites vous donc pour toujours trouver aussi exactement ce qui va enrichir notre imaginaire ?
RépondreSupprimerBises
Phil
Je me demande souvent comment une saison si flamboyante peut nous pousser aussi facilement à la nostalgie, c'est un mystère... à la Prévert ? ;)
RépondreSupprimerAh ! Ces feuilles mortes ... comme elles ont leur place ici. Amicalement
Jeanne