Ah ! Boire encore cet air savoureux Que parfument les bourgeons et les sèves Et rire et chanter comme au temps heureux De l'enfance bénie peuplée de rêves... ![]() *** Plus maigre qu'un chaton abandonné Blême et les yeux vides sur l'infini Ton visage trahissant les années De souffrance que tu avais pris soin De taire pour ne point nous alarmer Tu savais que nos coeurs étaient témoins Impuissants de ce drame inexprimé Mais si loin pourtant de la vérité ! Cette vérité que tu ne délivres Encore à ce jour que très fragmentée Afin d'oublier ce qu'il t'a fait vivre... Si jeune et déjà un si lourd passé ! L'adversité ne t'a pas épargnée... N'était-ce vraiment pas encore assez ? Fallait-il à nouveau, ton coeur baigner Dans les affres d'un amour disparu, Te plonger cette fois dans les ténèbres Comme l'être adoré si tôt perdu Aux confins de la vie, veillée funèbre... Mon enfant, mon doux trésor, ma chérie Je voudrais en moi, prendre ta souffrance Briser en toi l'armure de survie Que tu t'es forgée dans ta longue errance, Boire ces larmes que je vois perler A tes yeux et rouler lentement, Traçant un sillon sur ta peau hâlée Pour mourir sur tes lèvres doucement... Mon enfant, mon doux trésor, ma chérie Je voudrais, ne serait-ce qu'un instant Revoir dans tes yeux cette espièglerie Qui jubilait en ces tendres printemps... Qui ne savaient pas encore la vie... * © Patricia M. 00038155 |
samedi 10 juillet 2010
Mon Enfant, ma douleur
Publié par Faëlivrin dans :
Mes Poèmes
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