Elle aimait parler aux arbres, dans le brouillard de sa mémoire, lorsque la douleur se dilue dans le rêve et que le miaulement désespéré d'un chat perdu vient troubler les souvenirs. Son cœur haletait, ses yeux fixaient le long couteau tordu. La profondeur de la nuit n'avait d'égale que la splendeur de l'hiver. Elle resta immobile un long moment, puis commença à marcher tenant dans sa main un livre ouvert. Le cri d'un oiseau retentit dans la nuit. Elle se mit à courir, trébucha dans les ronces du chemin, tomba puis se releva et s'enfuit dans l'illusion du réveil. © Patricia M. 00038155 |
mercredi 8 juin 2011
Ronces & Chimères
Publié par Faëlivrin dans :
Textes libres
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C'est magnifique... On le vit presque. Tu as l'art de l'image. Bravo, on en est touché.
RépondreSupprimerBisous et beau Week-end ! (c'était super ton séjour à Wien ?)
Nathanaëlle
Un grand merci Nath :)
RépondreSupprimerMerveilleuse Wien...Un pur délice, une ville magnifique où la musique t'accueille à tous les coins de rues... Mozart est omniprésent tout come la famille impériale.
Wien...Richesse, splendeur, poésie !