
Pleurer, ne pas pleurer Aduler la souffrance La laisser vous cueillir et s'y abandonner Sombrer dans la démence D'un rire trop lointain Pour que puisse passer le moindre souvenir Pleurer là dans un coin Laisser l'âme exhaler son ultime soupir... Et puis, tendre une main Vers l'autre qui s'en vient Et murmure en un souffle, ...............il fera beau demain... Car vois-tu cette pièce où je pleurais sans bruit Au secret de l'alcôve Ce souvenir lointain blotti au creux du lit Je crains qu'il ne se sauve Et me laisse à jamais suivre seule un chemin Où profonde est l'ornière Où glissante est la boue qui borde le ravin Lorsque meurt la bruyère Pourtant ce souvenir me pèse et m'envahit De sombres mélopées Où les voix s'épuisent dans l'ombre et l'infini D'une triste épopée Mais alors ce regard qui ne sait ce qu'il voit Pénètre la lumière Eblouissante et nue dans le jour qui décroît Et la nuit qui m'enserre... * Patricia M.© 00038155 |
Le souvenir ne se sauve jamais, tant nous aimons à le retenir, à y revenir, à le ranimer. Mais les chemins n'en sont pas moins solitaires, et longs sous nos pas quand il y manque quelqu'un...
RépondreSupprimerTa poésie touche à une pureté qui laisse le regard errer longtemps sur les derniers mots, tandis qu'on les reprend tous au fond de soi, pour mieux les ressentir...
Mes bises les plus amicales, l'Oiseau Bleu.
Et il y a toujours quelqu'un qui manque n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerTes mots me touchent profondément Bifane...
Des bises pour toi !
Se dire que rien n’existe
RépondreSupprimerQue le néant remplace le vide
Et partir droit devant
Comme si tout est à créer
Il y a quelque part
Un amour disparu
Un cœur qui s’effiloche
Où plus rien ne s’accroche
Se dire que tout est à créer
La folie qui rôde et qui épie
L’ennui qui désespère
L’amour qui fout le camp
Se dire se dire encore
Je m’en fous de ce vide
Il reste le néant qui m’attend
Rien n’est jamais fini
Les poèmes sont très beaux ! Je les aime bien !
RépondreSupprimerMais je vois un aigle,
un vol silencieux,
un aigle qui me regarde,
il me dit ; Viens !
Laisse ton esprit voler !
Je vois l'archipel de Stockholm,
l'enfant sur la roche, c'est moi !
Je regarde mon grand-père, Harry...
Un homme qui sourit là...
Il est au paradis,
la mer l'attendait...
Son paradis est la mer,
la beauté de la mer !
Je quitte mon pays,
retourne à Paris,
mon quotidien en France,
mes souvenirs de mon pays,
de la nature suédoise,
du Nord et du Sud,
du froid et du chaud...
"Mais je ne sais pas écrire un poème..."