
Ce volet qui claque à l’étage
Violemment heurté par le vent
Cette chaleur moite d’orage
Imminent, sous un ciel mouvant
La maison n’est plus que silence
Qu’elle traverse à pas feutrés
Sourde à la pluie dont la violence
Profane la terre éventrée.
Il est des étoiles perdues
Dans l’océan des galaxies
Qu’ai-je fait, voyons, j’aurais dû
Les saisir avant l’asphyxie
Il ne me reste que poussières
De ces visages entrevus
Là, vite fait sous ma paupière
Les retenir, je n’ai pas su.
Quand au fond de mon cœur s’installait l’amertume
Pénible fut le choix de quitter le festin
Les étés ont passé puis s’est levée la brume
Dissimulant mes pleurs et mes pas incertains
La campagne était belle et nos souvenirs fous...
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©Patricia M.00038155
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La campagne était belle, bon d'accord mais quelle campagne hein ? celle qu'est paumée au milieu de nulle part ? ou l'autre qui compte ses corbeaux ? Faut faire gaffe avec "campagne", on sait jamais de quoi y retourne :)
RépondreSupprimerMerveilleuse écriture. Merci pour votre sensibilité livrée à coeur ouvert sur ce blog.
RépondreSupprimerKodama : cette campagne paumée au milieu de nulle part, celle de notre enfance avec le soleil et le vent de notre enfance, celle qui émet toujours un écho lointain...
RépondreSupprimerBizzzz toi !
Nathanaëlle : voilà un passage qui me fait plaisir ! La sensibilité n'est-elle pas l'âme du Poète ?
A bientôt, amitiés
Merveilleuse nostalgie en ces vers. Elle sonne doucement, et on en garde l'écho au fond de soi...
RépondreSupprimerBien à vous
Voilà des mots qui enchantent l'oreille, Sophie, merci vraiment !
RépondreSupprimerJe suis allée sur votre blog et j'y reviendrai avec un peu plus de temps c'est sûr !
Amitiés :)
Bonjour Blue,
RépondreSupprimerJe repasse ici avec nostalgie, pour te passer le bonjour, voir ce que tu faisais, ce que tu écrivais, et je suis content de voir aussi Kodama.
Bonjour à vous deux !
Je ne ferais pas de critique de ton poème mais il m'a plus et représente mon état d'esprit en ce dimanche. Un écho si l'on veut. Mais c'est le deuxième paragraphe qui me parle, c'est celui-la qui me rappelle le passé.
Je reviendrais ici avec plaisir,
Sur ce je te souhaite de belles journées d'été !
Amicalement,
Sahel