lundi 29 novembre 2010

Rafales



"J’écrivais des silences, des nuits, je notais l’inexprimable.
Je fixais des vertiges."

Arthur Rimbaud


*

Les années ont passé puis est venue la brume
Dissimulant nos peurs et nos pas incertains
Tout au fond de nos coeurs s'est glissée l'amertume
Pénible fût le choix de quitter le festin

En nos regards fixés sur la fin d'un vieux monde
La campagne était belle et nos souvenirs fous
Le soleil s'étalait sur les prairies fécondes
Ses rayons lumineux devenaient un peu flous

Ainsi toujours jetés aux bourrasques du vent
Au milieu de ses pleurs, au coeur de ses rafales
Ne pourrons-nous jamais dans l'infini du temps
Echapper un instant à l'ombre sépulcrale ?

Nous marcherons ensemble au devant de la vague
Dernier souffle de vie face à l'éternité
Portés par la musique aux notes en valdrague
Du grand bouquet final de ce dernier été

*

©Patricia M.00038155

*

5 commentaires:

  1. Très beaux vers composés avec une merveilleuse dextérité. Quelle fluidité ! Je sais ô combien cette fluididté est difficile à obtenir. C'est magnifique.
    Bel Hiver Faëlivrin ! Que cette saison t'inspire de nouveaux vers.
    Amitiés,

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  2. Bel hiver à toi aussi Nathanaëlle et merci de venir me lire et surtout d'aimer !
    Amitiés

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  3. Un très beau poème !

    Bel hiver ! Bien, chez moi, je ne parle pas de l'Île de France où j'habite, mais d'où je viens... dans la région stockholmoise, selon ma mère, de 50 à 60 cm de neige... Donc seulement -5°C... Le froid me manque, mais je ne supporte plus le grand froid...

    Bel hiver et c'est une grande fête en Suède dans deux jours... Tu peux te rendre à l'église suédoise à Paris pour la fêter, j'irai peut-être... La fête de la sainte italienne, "Santa Lucia".. En suédois : Sankta Lucia... Le 13 décembre...

    Bel hiver !

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  4. Mais où donc tu as trouvé valdrague ? ;o)

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  5. Merci Maria pour ces quelques mots de Suède :)

    ...Où j'ai trouvé "valdrague" ?
    Ben dans ma tête, je crois, le mot et surtout le sens du mot...!

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